De New York à Tokyo, découvrez ce que Karan Singh garde dans sa boîte à outils de voyage.

L'artiste et illustrateur australien Karan Singh s'est retrouvé loin de chez lui ces dernières années, mais sa boîte à outils créative reste toujours à portée de main.

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Chaque œuvre commence par une esquisse au crayon - ou plutôt un tas d'esquisses au crayon.

  1. Omega Genève Automatic 197 ? De la part de mon père parce que je suis toujours en retard.
  2. Objectif Canon 50 mm. Idéal pour les portraits et les natures mortes, ou pour rester dans votre armoire à prendre la poussière.
  3. Wacom Intuos Pro 5. Tout designer/illustrateur devrait l'avoir !
  4. Portefeuille Comme des Garçons. Pour la quantité ridicule de pièces de monnaie au Japon.
  5. iPhone 6. L'appareil photo de poche le plus cool. Il passe aussi des appels apparemment.
  6. Kaléidoscope. Parfait pour regarder par la fenêtre et procrastiner.
  7. Marqueur à peinture Posca. Mon marqueur préféré, utilisé pour tout, des tubes d'affiches aux croquis.
  8. Tasse à expresso Marimekko. Faire du café est probablement la chose que je préfère faire après avoir illustré. La caféine aide aussi.
  9. Carte de métro Suica Tokyo. Nécessaire pour se rendre au studio et dans les galeries d'art. Le pingouin est plutôt cool.
  10. Carnet de notes Moleskine. Papier épais, parfait pour les marqueurs de peinture.

Qui êtes-vous et que faites-vous ?

Je suis Karan, artiste et illustrateur. Autodidacte, je me concentre sur les arts visuels et l'illustration depuis 9 ans, en m'inspirant des sensibilités de la conception graphique et du minimalisme de l'op-art. L'un des moments dont je suis le plus fier en matière de design a été l'organisation et la participation à un marathon d'illustration de 12 heures destiné à collecter des fonds pour l'Australian Cancer Council. Les impressions ont été vendues et je me suis endormi à mon bureau après. C'était vraiment génial.

Votre travail se caractérise souvent par des couleurs vives et des motifs fascinants. Où commence (et où finit) une illustration ?

Chaque œuvre commence par une esquisse au crayon, ou plutôt un tas d'esquisses au crayon. J'ai découvert que non seulement c'est un moyen très rapide de tester si une idée fonctionne, mais que la simplicité du crayon et du papier me permet d'être plus exhaustif à cette étape importante. Ironiquement, pour un illustrateur, je suis un assez médiocre dessinateur à main levée, ce qui explique que je scanne rarement mes croquis. Ils servent principalement à la composition, car ils m'aident à trouver un équilibre entre le sujet, le premier plan et l'arrière-plan. Une fois que je suis satisfait, je redessine tout sur l'ordinateur et je commence lentement à assembler les éléments.

La mise en couleur est généralement ce qui prend le plus de temps. Mon objectif est de communiquer la profondeur et la dimension aussi efficacement que possible avec des couleurs plates. C'est un peu un casse-tête de savoir quels éléments doivent être dans quelle couleur pour être reconnaissables. Les couleurs contrastées sont très importantes pour aider à créer cette définition, c'est pourquoi vous me verrez souvent utiliser le blanc et/ou le noir avec d'autres couleurs pop.

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2015 semble avoir été l'année de la collaboration pour vous ! Quels sont vos conseils pour favoriser des relations créatives saines et fructueuses ?

Travailler avec d'autres personnes vous permet de sortir de votre zone de confort et vous donne l'occasion d'apprendre comment les autres travaillent. En ce qui me concerne, j'ai trouvé des relations créatives en interagissant en personne ou par le biais des médias sociaux avec des personnes partageant les mêmes idées. Souvent, elles sont nées de simples courriels du type "Hé, nous devrions faire quelque chose ensemble".

Le travail sur des projets collaboratifs peut prendre deux formes. D'un côté, les gens ont tendance à marcher sur des œufs en ce qui concerne leur critique, de peur de contrarier l'autre partie, alors que de l'autre, c'est l'inverse et les deux artistes veulent faire ce qu'ils veulent et aucun n'est prêt à bouger. Les meilleurs projets de collaboration sont ceux où il existe un respect mutuel et une confiance réciproque. C'est là que l'on est le plus satisfait sur le plan créatif et que l'on apprend le plus.

Enfin, vous avez récemment déménagé à Tokyo, bien que vous ayez vécu partout, de l'Australie à New York. Que gardez-vous à portée de main pour qu'un nouvel endroit se sente comme chez vous ?

Je dirais ma collection d'imprimés. C'est cette constante entre les appartements, que ce soit dans la même ville ou dans un autre pays, qui rend les choses un peu plus familières.

wakeupmrsingh.com
@wakeupmrsingh

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